lundi 8 juin 2015

Les peuples autochtones

Lors de l’arrivée des colons sur leurs terres, les tribus autochtones du Canada y vivaient déjà depuis de nombreux siècles (il existe plusieurs hypothèses sur leurs origines). Lors de la colonisation, si cela se passa légèrement mieux qu’aux États-Unis, il y eu beaucoup de conflits entre les tribus amérindiennes et les Européens. 

A partir du XIXème siècle, les Amérindiens ont été parqués dans des réserves, et donc empêchés de vivre comme ils l’avaient toujours fait car, entre autres, obligés de se sédentariser. Les troupeaux de bisons, leur principal gibier, ont également été largement diminués par les colons. Les tribus ont été privées de leur culture, quand les enfants, enlevés à leurs familles, étaient envoyés dans des pensionnats à l’entrée desquels ils devaient par exemple brûler tous leurs vêtements et objets traditionnels.

Aujourd’hui, les peuples autochtones sont au Canada reconnus comme « pupilles de la nation ». Cela leur garantit une certaine sécurité et protection. Ils reçoivent des aides financières de l’État par exemple. Cependant, et peut-être en partie à cause de ce statut, beaucoup d’entre eux sont chômeurs et il y a au sein des communautés de gros problèmes d’alcoolisme. De plus, il subsiste un racisme entre les Premières Nations et les autres, et ce dans les deux sens. 

Carte d'implantation des tribus autochtones canadiennes











Erika-Irene Daes, ex présidente du Groupe de Travail sur les peuples autochtones des Nations-Unies retient pour sa part les critères suivants :
‘L’antériorité de leur implantation
Le maintien volontaire des spécificités culturelles différentes des sociétés majoritaires.
Le fait de s’identifier soi-même et d’être reconnu par autrui comme une communauté distincte.
L’expérience de l’oppression, de la marginalisation, de l’expropriation, de l’exclusion et/ou de la discrimination.’


Fresque chapelle Sainte-Anne de Beaupré

Notre projet

Bonjour à toutes et à tous !

Nous sommes Célia, Pia et Camille, les compagnons du groupe des Scouts et Guides de France du Creusot. Les compagnons sont la branche aînée des Scouts et Guides de France, et une équipe compagnon est constituée de 3 à 7 jeunes (entre environ 18 et 21 ans) qui montent de toutes pièces un projet de solidarité à l’international en partenariat avec une association.
Le nôtre est de partir cet été avec les Scouts du Canada  un mois au Québec à la découverte des Amérindiens et de leur culture si riche et différente de la nôtre... ainsi que de leur manière de la vivre dans le monde actuel. Là-bas, nous réaliserons un reportage avec photos et vidéos afin de partager notre expérience et nos découvertes avec vous (et le plus de monde possible) ! 

Les trois Compas'peur du Creusot

Nous nous connaissons toutes les trois depuis très longtemps et avons donc des liens très forts ! 

Célia, 19 ans, scoute depuis deux ans, en deuxième année de fac de droit à Dijon, 

Pia, 19 ans, scoute depuis cinq ans, en première année de licence Sciences et humanités à Marseille, 

Camille, 20 ans, scoute depuis12 ans, en deuxième année d’école de traduction à Lyon. 

Nous avons vécu de nombreux moments forts ensemble au sein du scoutisme, comme un camp en Bulgarie avec des scouts bulgares et des animations dans un orphelinat de la ville de Shumen, un camp avec le Secours Populaire sur l’Île Sainte Marguerite pour que des enfants de milieux défavorisés aient des vacances, un camp en Bretagne, au Village Gaulois, en tant que bénévoles…ainsi que des moments au sein du groupe, que ce soit avec les plus jeunes ou pour aider à organiser les différents événements du groupe.